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Le deuil chez l’enfant

À chaque âge sa perception de la mort et à chaque âge son expression du chagrin… Un adolescent, un enfant mais aussi un nourrisson, chacun peut vivre un deuil. L’accompagner en telle situation s’avère essentiel. En effet, un enfant doit être « impliqué » dans un deuil familial, en particulier en cas de décès d’un membre de sa propre famille (père, mère, frère ou sœur, grands-parents).

Comment parler de la mort avec un enfant ? Quels sont les leviers pour l’aider à surmonter un deuil ? Les équipes de Roc Eclerc ont pris conseil auprès de Delphine Letort, psychopraticienne certifiée en accompagnement du deuil et fondatrice de Histoires de vie, afin de poser des questions et d’aborder ces sujets avec, pour toile de fond, l’espace de parole nécessaire au travail du deuil de l’enfant.

Sommaire :

L’appréhension de la mort et le processus de deuil chez l’enfant

Chaque deuil est unique. Il diffère, en effet, d’un individu à l’autre, en fonction de son âge et de sa personnalité, de son environnement et des circonstances entourant le décès, mais aussi de nombreux autres facteurs.
Tristesse, colère, sentiment d’injustice ou encore d’insécurité… les réactions d’un enfant endeuillé, son chagrin ou son absence de pleurs, sont parfois difficiles à comprendre pour un adulte. Nous allons évoquer, dans un premier temps, la manière dont un enfant peut vivre un deuil.

Le deuil durant la petite enfance (moins de 3 ans)

Du fait de son jeune âge, un enfant de moins de 3 ans n’a pas la compréhension intellectuelle de la fin de vie et de la mort, de la finitude. En revanche, il ressent le chagrin de son entourage. Il est sensible à la séparation, à la perte de l’être aimé qu’il peut percevoir comme un abandon.
Un tout-petit va notamment manifester son anxiété et son malaise liés au deuil, en pleurant plus que d’ordinaire, en refusant de manger ou de dormir. Pour ses parents, il est important de le réconforter et de le cajoler, de le maintenir dans un environnement familier et sécurisant.

Comment expliquer la mort à un enfant ?

« Pourquoi on meurt ? », « Qu’est-ce qui se passe quand on meurt ? », « On va où quand on est mort ? »… Les enfants posent beaucoup de questions ; certaines peuvent même gêner ou désarmer les adultes. Sans devancer les interrogations ni entrer dans les moindres détails, il est important de ne pas éluder ou minimiser le sujet sous prétexte de protéger l’enfant. Lui répondre le plus simplement possible et dire la vérité sont essentiels à son équilibre et son développement.
Les livres peuvent aider les parents à parler de la mort avec leur enfant. Ils sont un merveilleux support, quel que soit l’âge, pour faciliter la compréhension de la fin de vie et de la mort. Le site mapetitebibliotheque.com – fondé et dirigé par Didier Bohu – propose une collection d’ouvrages travaillée avec la participation de psychologues et de professionnels du milieu funéraire. Des thèmes et des situations diverses sont abordés pour accompagner l’enfant en situation de deuil, pour aider les adultes à trouver les mots justes ou, plus simplement, pour que l’enfant apprivoise ces sujets.

Le deuil durant l’enfance (entre 3 ans et 12 ans)

Un jeune enfant a une certaine curiosité pour la mort. Cette dernière est souvent perçue comme un long sommeil ; elle est donc réversible. Comme dans les jeux vidéo ou les dessins animés : une personne peut mourir puis revivre, mourir de nouveau. Les plus jeunes pensent que la mort n’est pas naturelle et qu’elle s’attrape. Il y a donc un coupable et, pour certains, elle peut même être leur faute. Confronté au décès d’un parent ou d’un proche, un enfant peut également craindre que d’autres membres de sa famille disparaissent.
À ces âges, un enfant a besoin d’être rassuré sur ce sentiment d’abandon mais aussi, et surtout, d’avoir un espace de parole, au sein du foyer ou à l’extérieur.

Le deuil durant l’adolescence (entre 13 ans et 17 ans)

Au fil des années, l’idée que se fait un enfant puis un adolescent de la mort évolue. Celui-ci prend conscience qu’elle est irréversible, mais aussi universelle. Un adolescent comprend parfaitement la notion de mort et tout ce que cela implique. Mais, dès lors qu’un décès familial survient, il le vit comme une aberration. C’est pour lui une période de double deuil : deuil de son enfance et deuil de la personne décédée.
Un adolescent va réagir différemment face au décès d’un parent ou d’un proche : retraite mutique, comportement agressif ou violent, attitude teintée d’indifférence… Ses parents doivent être présents pour lui, c’est-à-dire l’aider à identifier, à légitimer et à gérer ses émotions.

L’accompagnement de l’enfant en deuil

Un enfant perçoit les bouleversements au sein de son environnement. Son comportement et son attitude peuvent être déroutants parfois pour les adultes : il va être triste par intermittence, continuer à jouer comme s’il n’était pas affecté par le décès… Mais, même s’il semble dans le déni, l’enfant vit son deuil de l’intérieur, à sa manière.

Apporter des éléments de réponse et accompagner un enfant confronté à un deuil est déterminant. Les non-dits sous prétexte de le protéger peuvent entraîner des répercussions (stress, anxiété, dépression…). « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime » (Jacques Salomé). C’est pourquoi, parler avec lui et l’écouter, nommer et partager ses sentiments, conserver une certaine routine, tout cela est indispensable pour aider l’enfant à vivre son deuil.
Celui-ci a besoin de connaître la vérité, de se sentir rassuré et soutenu en de telles circonstances. Sans qu’il soit question de forcer la parole ou l’expression des émotions, il doit avoir un espace de parole – au sein de son foyer et, si ce n’est pas possible ou trop éprouvant pour les parents, auprès d’un tiers.

La participation de l’enfant aux obsèques

Après le décès d’un proche ou d’un parent, la question de la présence aux obsèques de l’enfant (à un jeune âge comme à l’adolescence) se pose. Il est important, là encore, de communiquer avec lui. Il doit pouvoir décider d’y participer ou non. Bien sûr, il est nécessaire de lui donner des repères avec des mots simples, mais explicites : l’informer sur l’organisation des funérailles (le funérarium, la cérémonie d’hommage, le principe de l’inhumation ou de la crémation), lui expliquer la signification des rites funéraires, mais aussi le prévenir de la charge émotionnelle (la grande tristesse des personnes présentes, le chagrin qu’il pourra ressentir lui-même). Voir le défunt et/ou prendre part aux obsèques peuvent aider l’enfant à intégrer la réalité du décès. Aussi, dès lors qu’il exprime le désir d’assister aux funérailles, il est primordial de respecter sa volonté.

L’enfant doit pouvoir vivre son deuil, dire et nommer ses émotions. Lui donner les outils pour s’exprimer et un espace de parole l’aideront dans ces moments difficiles, pour laisser place à un avenir délesté de ce poids qui pourrait faire reviviscence un jour ou l’autre.

Les questions fréquentes sur le deuil

Obsèques /Différence entre travail et processus de deuil ?

Travail et processus de deuil sont des termes souvent utilisés de manière interchangeable, pourtant ils ont des significations quelque peu différentes.

Le « processus de deuil » répond à une dynamique naturelle et individuelle ; il s’effectue au niveau inconscient. Cela fait référence à l’ensemble des réactions émotionnelles et physiques traversées à la mort d’un parent.
Le « travail de deuil » se veut être une démarche volontaire et consciente. Ce sont les efforts que la personne met en place pour faire face et traverser son deuil : prendre soin d’elle, exprimer ses sentiments…

Il est important de noter que le travail de deuil est une partie essentielle du processus de deuil.

Obsèques /Comment surmonter un deuil ?

Le deuil est un processus personnel et unique. Chaque personne le vit à sa manière, en fonction de sa relation avec le défunt et de ses propres ressources émotionnelles. Il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise façon de faire face à la perte d’un proche.

Quelques conseils en ces circonstances : laissez-vous ressentir les émotions (tristesse, colère, chagrin…) et prenez soin de vous. N’hésitez pas à solliciter le réconfort et l’assistance de votre entourage, de vos amis ou d’un professionnel (psychologue) si nécessaire. Vous pouvez également chercher des façons significatives de rendre hommage au défunt et de garder sa mémoire vivante.

Nos conseillers Roc Eclerc sont là pour vous, pour vous aider dans l’organisation des obsèques, mais aussi dans la commémoration de la vie de votre défunt. En cas d’urgence, ils vous répondent 24h/24 et 7j/7 au numéro d’assistance décès3024.

Condoléances /À qui s’adresser pour faire face à un deuil ?

Une aide et un soutien extérieur au cercle familial peut parfois être utile à la personne. Certaines peuvent, en effet, ressentir le besoin (ou l’envie) d’échanger avec d’autres personnes confrontées à cette même situation. Il faut savoir qu’il existe des groupes de parole et des ateliers pour les personnes endeuillées. Également, des professionnels – psychologues, thérapeutes et accompagnants spécialisés – peuvent offrir un espace de dialogue et être le soutien nécessaire au travail de deuil.

Les conseillers Roc Eclerc sont là pour vous, pour vous soutenir dans les moments délicats (assistance décès), même après les obsèques. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre agence de pompes funèbres.

Condoléances /Quelles fleurs offrir lors d’un enterrement ?

Les fleurs de deuil sont l’occasion d’exprimer ses condoléances à la famille du défunt. Elles sont également un signe de respect à l’égard de la personne décédée.

En fonction du lien qui unit l’expéditeur au défunt, plusieurs critères peuvent aider à choisir les fleurs à offrir. Ainsi, leur langage permet de privilégier certaines variétés et couleurs (rose rouge, œillet blanc…). Pour ce qui est du type de composition florale (bouquet de deuil, couronne mortuaire ou coussin funéraire…), la famille opte généralement pour un arrangement plus imposant que les amis ou simple connaissance.

Roc Eclerc dispose d’un catalogue de fleurs de deuil en ligne et en agence de pompes funèbres. Pour le consulter et faire livrer des fleurs à des obsèques : « Boutique en ligne ».

Condoléances /Quel message de condoléances pour accompagner des fleurs de deuil ?

Lors d’obsèques, il est courant d’envoyer des fleurs pour rendre hommage au défunt et témoigner de son soutien aux proches. Gerbe de fleurs, couronne mortuaire… il est conseillé d’accompagner le bouquet de deuil de quelques mots pour la famille.

Le message de condoléances accompagnant les fleurs est souvent court, écrit à la main. Il est important de penser à le signer pour faciliter l’éventuelle démarche de remerciement de la famille endeuillée.

Quelques exemples de message de condoléances à joindre à des fleurs de deuil :

  • Toute ma sympathie dans ces moments difficiles.
  • Nos tendres pensées vous accompagnent en ce triste jour.
  • Je t’adresse mes très sincères condoléances et mes affectueuses pensées.
  • Une pensée émue et sincère avec ces quelques fleurs qu’elle aimait tant.
  • Les mots sont peu de choses dans un pareil moment, mais nous tenions à être présents pour vous soutenir dans cette pénible épreuve.
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