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La vie de nos agences du Grand Est pendant l’épidémie
Les collaborateurs du GROUPE Roc Eclerc ont su répondre à l’appel des familles endeuillées en pleine crise du Covid-19.
La crise sanitaire place nos professionnels du funéraire dans des situations complexes et les pousse à s’adapter en toute hâte.
Directrice d’un secteur de 18 agences dont celle de Colmar, Linda COLINET a été et est encore au cœur de cette crise inédite. Elle nous dévoile, en toute pudeur et surtout avec détermination, la manière dont ses collaborateurs et elle ont accompagné les familles.
L’accompagnement est le cœur de notre métier. Or, les conditions sanitaires nous ont contraints à des obsèques minimalistes, où seulement quelques personnes étaient présentes. Tout à coup devant un cercueil, ces dernières avaient malheureusement à peine le temps de se recueillir.
S’il y a bien un sens qui faisait défaut, et qui pourtant est indispensable à tout travail de deuil, c’est celui du toucher. Aucune embrassade de réconfort, aucune main jointe dans celle d’un autre pour se soutenir, les larmes coulaient sur les masques.
C’est là que tout notre accompagnement fait sens. Les professionnels du funéraire ne sont pas là que pendant l’organisation stricte des obsèques, mais aussi après celles-ci. C’est pourquoi nous proposons aux familles de pouvoir organiser a posteriori une cérémonie afin de rendre l’hommage qu’elles n’ont pas pu donner au moment du décès.
Toutes les agences sont restées ouvertes pendant cette crise sanitaire. Les Equipements de Protection Individuelle sont vite arrivés, ce qui a permis de tenir. Au début du confinement, au moment où nous étions déjà dans une situation où les décès s’accumulaient, « les équipes étaient tendues, elles avaient très peur ». Malgré cette forte pression, « on a toujours été équipé, ce qui fait que l’on a vite dépassé nos craintes.». Et chaque agence a rapidement été dotée de vitres de séparation amovibles pour rassurer tant les familles que le personnel.
Les conditions étaient d’autant plus difficiles qu’il a fallu s’adapter au gré des modifications des décrets. Entre ordre et contre-ordre, certaines familles ont pu voir leur défunt, puis la semaine suivante, d’autres n’avaient plus le droit.
Nous avons réussi à toujours proposer que maximum 20 personnes soient présentes lors de la cérémonie comme l’impose le décret, sauf en Alsace où la situation était plus compliquée. En Meurthe-et-Moselle et dans les Vosges, les bénédictions ont eu lieu, en extérieur, au cimetière par le prêtre. « Nous avons également dû nous adapter en faisant un petit recueillement au sein des funérariums lorsque cela était possible ».
Plutôt que de longs discours sur le sens des valeurs humaines, c’est lors de situations exceptionnelles comme celle-ci que se révèlent la réelle culture d’un groupe et son esprit collectif. « Une grosse solidarité s’est mise en place entre nous et c’est ce qui nous a permis de tenir. Les moyens humains et matériels étaient là. On a tourné dans les agences pour que chacun puisse se reposer et prendre des forces ».
Le fait que la hiérarchie soit passée régulièrement, que les deux fondateurs du groupe aient visité chaque semaine les agences, les dépôts et les crématoriums, a été perçu comme un soutien et une véritable reconnaissance des efforts fournis.
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Crédit photo : Toa Heftiba – unsplash